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Cuenca est située dans la sierra Equatorienne, l’architecture coloniale est encore bien visible dans le vieux Cuenca avec les balcons en bois des étages des vielles maisons bourgeoises. En déambulant dans les rues du centre on sent une ville prospère où les différentes composantes de la population semblent se côtoyer sans problème majeur. On y rencontre aussi bien les femmes Quechua portant le costume traditionnel avec leur longues tresses noires surmontées du chapeau de feutre (façon Borsalino), que le descendant hispanique en costume trois pièces sortant de son officine ou l’étudiant avec sa sacoche sous le bras. La ville fourmille de petits cafés restaurants ou on vous servira un menu del dia avec soupe maison maïs yucca et poulet, plat principal composé de riz, porc grillé et petite salade mixte le tout arrosé d’un pichet de citronnade maison pour la modeste somme de 2.5 $ US par personne. Les deux cathédrales qui se font face autour du Parc Calderon ont une histoire peu banale, l’ancienne étant à l’origine une église (El Sagrario) sa construction commença en 1557 et financée par de riches familles abritait également un monastère et fut appelée cathédrale lorsque la nouvelle (Immaculada Conception) plus récente qui devait être sans conteste la plus belle la plus haute la plus imposante fut achevée. Car malheureusement une erreur majeure de l’architecte dans son design ne permit de construire les deux tours à la hauteur initialement prévue l’édifice ne permettant pas de supporter le poids de ses dernières (tout le monde peut se tromper !)

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La route vers le sud en direction du Pérou serpente a travers la sierra verdoyante pendant plusieurs heures avant d’entamer une descente assez vertigineuse (passant de 3500 m au niveau de la mer en a peine quelques dizaines de km) pour rejoindre la côte au niveau de Machala (zone de production intensive bananière). La route de montagne passant dans des défilés rocheux pas encore stabilisés offre quelques surprises minérales de taille parfois au beau milieu de la route quand ce n’est pas la route elle-même qui a été emportée !

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Puis vient l’heure d’effectuer les formalités de sortie du pays et celles d’entrée au Pérou et là en bon touristes les Etienne-Marr sont arrivées directement au Pérou en ayant omis de résilier le permis d’importation temporaire de Tommy ! (Eh oui tout le monde peut se tromper !) , bref demi-tour et retour au poste de douane Equatorien en provenance du Pérou : no no Senor nous on voudrait sortir d’Equateur pas y entrer !!! je vous laisse deviner la tête des douaniers qui finiront par nous indiquer le bureau ou il nous faudra attendre 1h30 pour enfin résilier le contrat reçu lors de notre entrée. Bon ça y est on a résilié l’importation maintenant il nous faut également les tampons de sortie du pays sur nos passeports : a donde es por l’imigracion ? (C’est ou le bureau de l’immigration pour les piétons ?) ah non ce n’est pas ici ça se passe au Pérou ! dialogue de sourds : la sortie de l’Equateur ca se fait au Pérou a 5 kms d’ici ? Alors on repart direction le Pérou et effectivement au même guichet on sort de l’Equateur et on rentre au Pérou une 1h30 de queue a nouveau et nous obtenons nos tampons, reste plus qu’a importer Tommy !. Passeports, carte grise, vous venez d’où vous allez où ? on peut allez voir le véhicule, vous pouvez ouvrir le coffre ? (si Señor), retour devant l’écran de l’ordinateur vous étiez déjà au Pérou ? no Señor ! si le véhicule est entrée en 2009 euh oui peut être mais pas avec moi ! bref on fait court 15 minutes plus tard on a notre sésame en poche et c’est parti direction Swiss Wassi un hostal Suisse au bord de la mer situé a quelques 80 kms après la frontière ou nous arriverons peu avant le coucher du soleil sur la mer………… La suite c’est Angie qui vous en parlera quand elle aura un moment pour vous écrire  

Hasta pronto amigos!

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